Je ne sais pas qui est vraiment le Pr. Raoult, je n’ai lu que ce que tout le monde peut en lire. Je ne suis pas médecin, mais je trouve la polémique qui entoure son traitement à la chloroquine proprement incroyable. Il n’aura échappé à personne que nous sommes en état d’urgence, je ne sais pas que dans l’histoire de notre pays l’on n’ait jamais enfermé toute la population chez elle pour cause d’épidémie. Voilà donc un homme qu’une réputation internationale prestigieuse précède, un spécialiste des coronavirus, ayant une liste de publications longue comme le bras, un homme distingué par ses pairs en France comme à l’étranger. En deux mots un homme d’exception, et c’est à lui que l’on fait une mauvaise querelle car il pense pouvoir soigner le covid-19 avec de la chloroquine, de la nivaquine pour faire simple. Donc avec un médicament qui coûte trois francs six sous et qui a été administré sans dommages à des millions de gens depuis cinquante ans. Pas besoin d’être grand clerc pour en tirer la conclusion que son entreprise n’est ni dangereuse ni coûteuse, et ne devrait déranger personne. Et pourtant si, une camarilla menée par une certaine Karine Lacombe, professeur de médecine, chef de service à Saint Antoine, infectiologue de son état, et Yves Lévy ancien patron de l’INSERM et accessoirement mari de la fameuse Agnès Buzyn qui prétendait qu’un père n’est pas nécessairement un homme du temps où elle était ministre de la santé. Une camarilla donc, connue pour ne pas porter le professeur Raoult dans son coeur fait des pieds et des mains pour l’empêcher d’appliquer son traitement à qui se porterait volontaire pour le suivre. Serais-je atteint de cette cochonnerie que j’irai moi aussi faire la queue à Marseille pour faire partie des cobayes, la médecine technocratique que nous administre la nomenklatura nous ayant laissé fort dépourvus, nous Français, face au virus.

Mais l’affaire est plus grave qu’il n’y paraît, en effet Madame Lacombe a toutes les raisons financières de s’opposer au professeur Raoult, elle est sa concurrente directe dans la lutte conte le coronavirus, elle soutient avec Monsieur Lévy la création d’un vaccin qui coûterait bien plus cher que la chloroquine, ce n’est donc pas des questions d’éthique comme elle le prétend (où est le risque sinon celui d’un effet placebo dans le pire des cas ?), ce n’est pas une question d’éthique donc, mais une question d’intérêts personnels qui la motive. Ce n’est pas l’intérêt de la population que ces gens ont à coeur mais le leur.

Pour parvenir à discréditer leur rival tous les moyens sont bons, en particulier le présenter comme un professeur foldingue. Eh bien, pour un professeur foldingue il fait des émules, je voudrais citer la conclusion d’un article publié par des scientifiques chinois dans Nature qui n’est tout de même pas la revue la plus obscure qui se puisse trouver :

« En conclusion, nos résultats montrent que la HCQ peut inhiber efficacement l’infection par le SRAS-CoV-2 in vitro. En combinaison avec sa fonction anti-inflammatoire, nous prédisons que le médicament a un bon potentiel pour combattre la maladie. Cette possibilité attend d’être confirmée par des essais cliniques. Nous devons souligner que, bien que la HCQ soit moins toxique que la CQ, une utilisation prolongée et par surdose peut toujours provoquer un empoisonnement. Et l’IS relativement faible de la HCQ exige une conception et une conduite soigneuses des essais cliniques pour parvenir à un contrôle efficace et sûr de l’infection par le SRAS-CoV-2. »

Décidément ce gouvernement et les gens qui gravitent autour montrent que nous sommes tombés bien bas. Tout est prétexte à se faire du fric et assurer sa promotion professionnelle alors même qu’à l’image de Notre Dame de Paris il y a moins d’un an la maison France brûle.

L’article dans Nature : https://www.nature.com/articles/s41421-020-0156-0

Written on March 24, 2020