Chloroquine

Je ne sais pas qui est vraiment le Pr. Raoult, je n’ai lu que ce que tout le monde peut en lire. Je ne suis pas médecin, mais je trouve la polémique qui entoure son traitement à la chloroquine proprement incroyable. Il n’aura échappé à personne que nous sommes en état d’urgence, je ne sais pas que dans l’histoire de notre pays l’on n’ait jamais enfermé toute la population chez elle pour cause d’épidémie. Voilà donc un homme qu’une réputation internationale prestigieuse précède, un spécialiste des coronavirus, ayant une liste de publications longue comme le bras, un homme distingué par ses pairs en France comme à l’étranger. En deux mots un homme d’exception, et c’est à lui que l’on fait une mauvaise querelle car il pense pouvoir soigner le covid-19 avec de la chloroquine, de la nivaquine pour faire simple. Donc avec un médicament qui coûte trois francs six sous et qui a été administré sans dommages à des millions de gens depuis cinquante ans. Pas besoin d’être grand clerc pour en tirer la conclusion que son entreprise n’est ni dangereuse ni coûteuse, et ne devrait déranger personne. Et pourtant si, une camarilla menée par une certaine Karine Lacombe, professeur de médecine, chef de service à Saint Antoine, infectiologue de son état, et Yves Lévy ancien patron de l’INSERM et accessoirement mari de la fameuse Agnès Buzyn qui prétendait qu’un père n’est pas nécessairement un homme du temps où elle était ministre de la santé. Une camarilla donc, connue pour ne pas porter le professeur Raoult dans son coeur fait des pieds et des mains pour l’empêcher d’appliquer son traitement à qui se porterait volontaire pour le suivre. Serais-je atteint de cette cochonnerie que j’irai moi aussi faire la queue à Marseille pour faire partie des cobayes, la médecine technocratique que nous administre la nomenklatura nous ayant laissé fort dépourvus, nous Français, face au virus.

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Griveaux

C’est avec une belle unanimité que notre nomenklatura a soutenu Benjamin Griveaux : « La vie privée est sacrée y attenter c’est mettre la démocratie en péril ! ». Bien entendu, dans le droit fil de la loi Avia on n’a pas manqué de proposer de réguler internet et les réseaux sociaux. L’anonymat en particulier a semblé tout à fait intolérable à nos marquis et leurs valets, même si ceux qui ont diffusé la vidéo que fit le fringant Benjamin de son vit pendant qu’il se masturbait n’ont pas agi anonymement. On a aussi demandé l’expulsion immédiate de Piotr le Russe maboul, celui qui serait à l’origine de cette odieuse tentative de déstabilisation de notre démocratie. Même Mélenchon le conducator bolivarien, a formellement interdit à ses troupes d’utiliser l’ignoble vidéo.
L’onanisme de Griveaux aura au moins eu le mérite de souder la classe politique dans la défense de ses intérêts et de la révéler pour ce qu’elle est. On avait déjà vu beaucoup de monde s’émouvoir du sort qui fut réservé à DSK pour avoir tenté de culbuter une lingère dans sa chambre d’hôtel. La gueuse, au lieu de se sentir honorée, s’était plainte de l’assaut. On sent nos maîtres très à cran sur la question dès qu’il ne s’agit plus de chanter les louanges de leurs performances de séducteurs, ou de se féliciter de notre ouverture d’esprit en ce qui concerne la bagatelle.
Je suis absolument d’accord avec mes compatriotes chacun fait ce qu’il veut de ses parties génitales du moment que ça ne contrevient pas à nos lois. Pas question d’aller sodomiser des petits Marocains en douce même si de grands esprits se sont adonnés à la chose autrefois, pas question de séduire des oies blanches de moins de seize ans, et puis pas touche à la cocaïne pour pallier les défaillances qu’accompagne inévitablement le vieillissement. On imagine bien que nos élites ne sombrent pas dans de telles turpitudes, que ce sont tous des gentlemen, parfois un peu ardents, mais toujours corrects.
La question qui me taraude alors est de savoir pourquoi une telle fébrilité se fait sentir dans leurs rangs. Claude Goasguen s’est ému d’être à la merci de n’importe qui : Tu quoque Claude ? Tu te mets en scène et envoies tes oeuvres à tes partenaires ? Non ce n’est pas possible, et si ça l’était qu’en aurais-tu à faire après tout ? Ce ne serait jamais qu’un désagrément passager et tes tourmenteurs seraient vite punis, il n’y a qu’à voir le zèle avec lequel notre police a arrêté les coupables (comme nous aimerions être protégés de la sorte et non pas tabassés, mutilés ou laissés à la merci des barbares). À moins, à moins, qu’il n’y ait autre chose. Peut-être que l’image de respectabilité que vous offrez aux Français pour gagner leurs suffrages, se fissurerait-elle, si vous deviez mettre l’image que vous nous offrez en accord avec vos actes ?
Comment se fait-il que Griveaux ait abandonné si vite ? Je suis bien d’accord c’est désagréable, vraiment désagréable, de voir son intimité dévoilée devant tous, mais Griveaux n’était pas un perdreau de l’année, son intimité il savait la vendre le bougre. Quand on lit dans Paris-Match :

«Il n’y aura plus le concert des ministres, papa ?» Une formule enfantine de sa fille a suffi pour le désarmer : chez les Griveaux, le sens de la formule se cultive dès le plus jeune âge.

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Morts pour la France

Il y a trois jours, presque pour l’anniversaire de l’attentat du Bataclan, la gauche abjecte défilait avec les racistes du PIR pour dénoncer l’islamophobie, c’est à dire pour faire taire toute critique de l’islam politique qui étend son emprise sur notre pays et suscite les vocations terroristes que l’on sait. Il y a sept ans et demi mon ami Tibor Skardanelli publiait ce texte islamophobe.

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FREXIT

Il ne se trouve à peu près personne pour dire que nous ne sommes plus en démocratie depuis le traité de Lisbonne, que nos élections sont sans véritable enjeu puisque les gens que nous élisons n’ont aucun pouvoir devant la bureaucratie européenne et sous le joug du Mark.

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Discrédit

L’incendie de Notre-Dame faisait encore rage que les autorités se sont empressées d’écarter la piste criminelle contre tout bon sens, pourquoi ? Cette attitude même devrait faire dresser l’oreille au plus bonasse d’entre nous. Voici quelques arguments qui laissent penser que la thèse de l’attentat n’est pas totalement farfelue :

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La Création

Les miracles qui furent longtemps la manifestation de la Providence sont devenus un poids pour la chrétienté, ils furent pourtant les meilleurs alliés de la foi, Saint-Augustin les voulait comme preuve du triomphe du christianisme sur le paganisme. L’Église en reniant ce qui était le fondement de son dogme a commencé sa longue décadence. Le Christ ne faisait-il pas des miracles ? La multiplication des pains, la  rémission des malades,  la résurrection d’entre les morts : dès que l’on prend des distances avec les miracles, on prend des distances avec la foi.

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Alain Finkielkraut et les gilets jaunes

Est-il nécessaire de redire à quel point les insultes antisémites dont fut victime Alain Finkielkraut samedi sont révoltantes ? Ces attaques contre cet homme-là en particulier sont annonciatrices de temps mauvais, mais paradoxalement lui-même ne voit pas qu’une large partie du mouvement des gilets jaunes procède du rejet de ce dont il a été victime. Par crainte d’alimenter le trumpisme, il soutient ceux-là mêmes qui sont responsables de l’atmosphère de guerre civile qui est en train de se répandre en France. Il préfèrera toujours un Emmanuel Macron dont la caste est au pouvoir depuis quarante ans, à une Marine Le Pen qu’il trouve marquée de l’indélébile stigmate du populisme.

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Le tournant ?

En revenant de notre manifestation des gilets jaunes dans notre petite ville, manifestation déprimante tant elle ressemblait à l’une de celle de la France Insoumise ou des zadistes, j’ai découvert l’épouvantable vidéo où l’on voit le pauvre Alain Finkielkraut se faire insulter par des gilets jaunes.

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Mais où est le chat du rabbin ?

En tant que chat, j’ai une tendresse particulière pour Joann Sfar auteur du magnifique Le chat du rabbin, film d’une grande intelligence, plein de poésie et de tendresse que je regarde souvent.

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Gilets jaunes : pourquoi je les aime toujours

Cyril Bennasar, un de mes auteurs préférés sur Causeur a écrit un article sur son désamour des gilets jaunes. Beaucoup de ses arguments résonnent en moi : comment est-on passé d’un mouvement qui réclamait une baisse des taxes, qui demandait où passe le pognon de nos impôts, qui exprimait son ras le bol de l’islamisme et de l’immigration incontrôlée, comment donc est-on passé de ce mouvement de révolte du peuple français au discours formaté de la France Insoumise et de la CGT ? C’est une question importante mais c’est aussi, comme le dit très bien Stéphane Germain dans un excellent article, plus certainement le reflet de ce que disent les médias que de ce que pensent réellement les gilets jaunes.
Je ne sais pas sur quel rond-point se rendait Monsieur Bennasar, mais sur le mien je ne retrouve pas ce qu’il décrit. Bien sûr, la FI fait de l’entrisme, bien sûr les gens de gauche parlent plus fort, se sentent plus à leur aise dans ce genre de situation, et bien sûr les gens tendent à retomber dans l’ornière des revendications habituelles, mais c’est s’arrêter à la surface des choses que de se borner à un tel constat. Je trouve aussi qu’il est injuste de se moquer des mères célibataires qui justement donnent de l’âme à ces ronds-points. Comment ne pas entendre à quel point les gens pestent contre l’islamisme et l’immigration ? Mais sur les ronds-points comme ailleurs la police de la pensée veille et il se trouve toujours de bonnes âmes pour rappeler les délinquants à l’ordre. Il suffit au policier de la pensée de dire, par exemple : « mais ils sont comme nous victimes de l’ultralibéralisme », et le fautif se tait quand il n’opine pas pour éviter d’être jugé raciste.
Tout doit dépendre de là où l’on se trouve, chez moi, les bien-pensants sont très actifs mais parfois au cours d’une conversation il suffit de dire que l’immigration nous coûte un bras pour entendre des « c’est pas faux », expression qui, par ces temps de terrorisme intellectuel, veut tout dire. Je n’ai pas vu non plus de ces révolutionnaires patibulaires que décrit Chateaubriand, bien sûr quelques fois les esprits s’échauffent et la politique d’une incroyable brutalité menée par M. Macron conforte les gens dans l’idée qu’il ne faut pas se laisser faire, et samedi après samedi ils y retournent et c’est admirable. Nos représentants sont un motard, boulanger de son état, et sa femme : ils sont épuisés, sans arrêt sur la brèche. Je voudrais, à ce propos, dire que l’ironie sur les mères célibataires de notre charpentier est mal venue : oui, il faut une sacrée énergie et un sacré courage quand on travaille à temps plein pour revenir ainsi chaque semaine se colleter avec une police qui a visiblement carte blanche pour se faire du gilet jaune.
Nul doute qu’il doit y avoir de meilleurs ronds-points que le mien et de pires aussi, ce que je reproche à Monsieur Bennassar c’est de passer à côté des choses et de déserter un lieu où, quoi qu’il dise, se passe quelque chose d’important. Il est bien sûr évident que tourner le dos aux gilets jaunes parce qu’ils ne pensent pas comme soi, c’est laisser le champ libre aux tenants de la France Insoumise et de la CGT. Pour une fois des gens de toutes conditions se rencontrent, se parlent, n’est-ce pas ce qui compte ? N’est-ce pas le lieu où il faut être justement pour défendre son point de vue, pour battre la bien-pensance en brèche ?
Oui, l’entrisme de gauche auquel nous sommes tellement habitués, le terrorisme intellectuel, les vieux réflexes revendicatifs existent chez les gilets jaunes. Oui, il y a chez eux des gens de gauche prêchi-prêcha. Oui, les opinions sont diverses. Mais moi je les aime les gilets jaunes, comme ça, tels qu’ils sont. Je les vois comme les décrit Slobodan Despot dans un émouvant article écrit il y a quelques semaines. Morceaux choisis :
« Le soulagement que c’était de voir des bonnes bouilles de provinciaux à l’Alma ! Des gens ordinaires, rieurs, roses de froid. Face à ces masques de cendre renfrognés, les Parisiens… »
« Dans les zones commerciales où il ne subsiste plus un seul bistrot, le rond-point est devenu le lieu de la sociabilité. On a tout le temps. On apporte des petits gâteaux, on se verse du café et l’on en donne aux passants. » Et la parole se libère soudain. Et l’on découvre en écoutant que ce « populo » est moins idiot qu’on ne le dépeint dans les bandes dessinées. Que son inarticulation et sa maladresse elle-même lui ont été imposées d’en haut, comme un tatouage de serfs. «Depuis des décennies, la parole saine même si maladroite, l’expression du malaise ou du chagrin, de la crainte ou de l’enthousiasme est perçue comme nauséabonde. »
J’ai trouvé très triste que Madame Lévy et d’autres comme Monsieur Bennassar les considèrent avec une telle hauteur, un tel mépris à peine dissimulé (les mères célibataires).
Moi, j’aime les gilets jaunes même s’ils peuvent m’énerver, même s’ils ne sont pas toujours sympathiques, même s’ils se demandent parfois ce que je viens faire sur leur rond-point. Je les aime comme j’aime la France, comme j’aime les miens, avec leurs grandeurs et leurs petitesses.

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Luc le philosophe

On peut être philosophe et se laisser aller à dire et à faire n’importe quoi, Heidegger, le prince des philosophes, était bien nazi après tout. Luc Ferry à un plus petit niveau tant au regard de la philosophie que de celui du n’importe quoi en est une belle illustration.

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