L’incendie de Notre-Dame faisait encore rage que les autorités se sont empressées d’écarter la piste criminelle contre tout bon sens, pourquoi ? Cette attitude même devrait faire dresser l’oreille au plus bonasse d’entre nous. Voici quelques arguments qui laissent penser que la thèse de l’attentat n’est pas totalement farfelue :

  • Le nombre d’actes de vandalisme contre des lieux de culte chrétiens ne cesse d’augmenter (lien),
  • Les travaux proprement dits de rénovation de la flèche n’avaient pas commencé (lien),
  • L’ancien architecte de la cathédrale assure que le système d’alerte incendie et le réseau électrique étaient aux meilleures normes, et qu’il n’arrive pas à comprendre comment cette catastrophe a pu se produire (lien),
  • Un incendie criminel a été déclenché à Saint-Sulpice sans que l’on sache qui l’a commis. À Saint-Omer, l’année passée, un groupe de jeunes a tenté de mettre le feu à la cathédrale en profitant d’échafaudages pour se hisser au niveau du toit (lien), il semblerait que des personnes aient réussi à escalader ceux de Notre-Dame à plusieurs reprises (lien),
  • Une explosion de joie haineuse sur les réseaux sociaux a salué la catastrophe. Cela montre le degré de haine qui habite un grand nombre de nos compatriotes musulmans jusque dans l’Université (lien).

Le pouvoir, on le comprend, a peur d’une explosion de colère si une origine criminelle devait être prouvée, il a aussi peur de perdre les prochaines élections et peut-être bien plus. Pourtant cette attitude ne fait que renforcer le soupçon et la méfiance. La peur du discrédit ne fait pas une politique, et, qui plus est, ce gouvernement peut-il vraiment être plus discrédité qu’il ne l’est déjà ?

Written on April 17, 2019